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Vendredi
6/4/07 |
5:00 p m: On a tout de suite pris la direction des montagnes Pircas Negras. On a appris que l'on etait pas autorise a entrer au Chili parceque la frontiere y est fermee depuis le 28 Fevrier pour l'hiver mais on a dicide de faire un tour dans la montagne cote Argentin. Apres une journee de balade sur des routes de terre merveilleuse, on a trouve un refuge de montagne a 4100 metres, construit comme un igloo mais entierement en pierre. On etati rapidement essoufle. J'ai fait un feu a l'entree du refuge pour cuire la viande rouge que l'on avaita l'endroit laisse par d'autres. Le vent etait violent et faisait tourbillonner la fumee dans tout le refuge ou nous ne pouvions plus aller. J'ai demenage mon feu mais cela n'allait pas mieux. A chaque fois je je respirais un peu de fumee, je perdais conaissance rapidement. On se tenais aux murs pour ne pas tomber jusqu'a ce que l'on reprenne notre esprit. Enfin quand le bois etait en braise, j'ai fait cuire nos 4 steack sur mes clefs plates de 15-16-17-18- and 19 mm et on s'est regale!
Au couche de soleil, la temperature est tombee a plus de -5ºC et avec le vent toujours violent, on avait froid. On s'est installe dans le refuge, avec une bache plastic au sol et nos sacs de couchage. (jean Louis a le meme genre de sac de couchage que moi, plume a -40ºC et en goretex). En me couchant, immediatement, la pression sur ma tete etait tres incomfortable, j'avais chaud mais je grelotais et respirer n'etait pas que difficile, c'etait penible et imprevisible! Je me concentrais a chaque respiration. Ma glotte etait enflee et j'avais du mal a trouver un passage pour l'air, mais quand j'y arrivais, cela faisait tellement de bien et je recommencait aussitot pour la bouffee d'air suivante. Mon corp etait trop chaud, je me sentait fievreux, et en plus, mon coeur battait a grande vitesse et le rythme n'a jamais baisse de la nuit. J'ai essaye d'aller au sidecar ou j'avais des pillules d'altitude. arrive a la porte du refuge, j'ai perdu conaissance et j'ai decide de revenir dans mon sac de couchage et de ne pas agraver ma situation, le vent souflais toujours aussi fort dehors, mais dans la direction opposee! La difference entre Jean Louis et moi, est que je perdais connaissance plus rapidement que lui mais lui avait mal a la poitrine et avait aussi plus d'hallucination que moi. Le plus difficile dans tout cela etait l'angoisse de ne pas etre sur de reussir a avaler la prochaine bouffee d'air! J'avais parler avec jessica 2 ou 3 jours auparavant sur skype, elle m'avait dis que le plus important est de boire beaucoup d'eau. On buvait beaucoup mais la c'etait devenu un probleme, on ne pouvait pas avaler plus d'une toute petite gorgee d'eau et il nous fallait travailler dur pour reprendre notre souffle.
Je m'etais dis dans ma tete que si l'un de nous deux allait plus mal, on viderait le sidecar et on redescendrait au village. Mais rouler de nuit dans ces chemins de montagne sur 140 km etait une expedition difficile que je ne voulais pas entreprendre a la legere. Je pensais beaucoup a ma famille que j'aime le plus, Eve, Lucie et Jessica toutes les 3 en Europes et certainement a leur travail a cette heure ci et a Lorraine toujours en train de dormir a New York. Pendant la nuit, j'ai demande a jean louis d'aller au sidecar chercher les pillules d'altitude, elles ont fait de l'effet assez rapidement mais la pression dans ma tete n'a pas baisse, je devais continuer a tourner la tete toutes les quelques minutes et mon coeur battait toujours aussi rapidement et fort. Enfin je me suis endormis, je ne sais pas combien de temps a la fois mais j'ai dormis. Je me suis mis a genou au pied de la toile plastique et j'ai pisser sur le sol.
A 9h30, on s'est leve, mais tout emballer a ete tres long, chaque effort nous prenais notre souffle et on devait reussir a re-respirer avant de continuer a emballer. On a demarre et decide rapidement de retourner au village par le meme chemin que l'on etait venu. On a pris un chambre dans un cabane a touriste et on a commence a recuperer. Aujourd'hui, on a roule 100 km, mais je ne le sentait pas, on s'est arrete pris une chambre et on va rester ici un jour ou deux.
On a appris notre lecon, on peut monter des cols a plus de 4700 metres, mais il ne faut pas y rester!
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