En passant le col d'Ogilvy, j'ai pris le blizzard en pleine gueule... j'ai immédiatement perdu tous mes
sens... j'avais les yeux fermés ne les ouvrant qu'en alternance... je ne sentais plus les vibrations de
la moto... je n'entendais que le bruit du vent qui soufflait violemment... j'étais descendu en premiere... et je
me me répétais "hubert tu ne t'arrêteras pas", certain que je ne pourrais plus repartir... mentalement,
je faisais l'inventaire de mon équipement de survie que je prendrais avec moi si j'étais bloqué dans
cette tempête... je savais aussi que ma tente de haute montagne, equipement de survie numéro un qui
m'avait tellement rassuré tous ces mois passés ne faisait pas partie de ce que j'emporterais avec moi |