Il faut le dire tout de suite : je ne suis jamais monté sur une moto de ma vie (à part un tour dans le side-car d’Hubert il y a 10 ans à… Manhattan). En bref, rien qui pouvait me préparer aux routes de Mongolie. On a pris la route vers le sud pour sortir de la capitale. 30km plus loin, on laissait le bitume derrière nous…
J’avoue aussi que le premier jour, j’ai cru devoir abdiquer. J’avais l’impression d’avoir le diaphragme écrasé et que mes vertèbres se défaisaient. Hubert a même dû m’expliquer que le phénomène de la « tôle ondulée » était naturel, et que non, ce n’était pas un préparatif au goudronnage de la route comme je le pensais naïvement… Mais, la première journée passée c’est déjà trop tard pour abandonner : on est mis en appétit, alors on s’accroche pour en voir plus. Et bientôt, on est ravi de remonter sur la moto le matin…(ces quelques photos pour tenter de le démontrer).